La revue de presse d'IDN du 14 juin 2019

Publié le par Patrick Kaczmarek

 

La Chambre des Représentants vote contre les armes de courte portée dans les sous-marins

 

 

Ryan Garcia

 

 

 

Les débats au sein du Parlement américain font à nouveau rage sur la question du nucléaire militaire. Dans le cadre des débats sur le National Defense Authorization Act de l’année fiscale 2020, la Chambre des Représentants, dominée par le Parti Démocrate, a voté la prohibition des armes nucléaires de courte portée dans les sous-marins nucléaires américains. Le Parti Républicain s’oppose à ce choix stratégique sous le motif que la Russie développerait de son côté des armes de courte portée et disposerait ainsi d’un avantage contre les Etats-Unis, dont les armes de courte portée restent aéroportées. Outre la question de l’escalade militaire et de la course aux armements nucléaires, les deux chambres s’opposent sur le montant des crédits à allouer au Pentagone pour l’année prochaine, le Sénat ayant voté pour un total de 750 milliards de dollars, contre 733 milliards pour la Chambre des Représentants.

 

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16 puissances non-nucléaires se réunissent
pour parler de la prolifération

 

 

Ryan Garcia

 

 

 

16 Etats non-nucléaires se sont réunis mardi dernier à Stockholm pour évoquer les risques de prolifération nucléaire. L’Allemagne, l’Argentine, le Canada, la Corée du Sud, l’Espagne, l’Ethiopie, la Finlande, l’Indonésie, le Japon, la Jordanie, le Kazakhstan, la Norvège, la Nouvelle-Zélande, les Pays-Bas, et la Suisse se sont inquiétés des risques croissants de prolifération nucléaire, notamment avec la mise en danger de l’Accord joint de 2015 sur le nucléaire iranien – l’Iran ayant déjà commencé, en réaction aux sanctions américaines, à réenrichir de l’uranium. Le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, a notamment affirmé que la diffusion des armes nucléaires était un « danger pour la paix mondiale ». Reste à savoir les impacts concrets qu’aura cette réunion sur les puissances nucléaires et sur leur politique de non-prolifération, sachant qu’une partie des Etats représentés à Stockholm s’était opposée au Traité d’interdiction complète des armes nucléaires (TIAN) de 2017.

 

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La lutte pour le désarmement nucléaire peut inspirer
celle contre le réchauffement climatique

 

 

Missile M 51 à Crozon : L’Ile-Longue fait sa révolution.

 

 

 

Le combat en faveur du désarmement nucléaire est certes loin d’avoir porté tous ses fruits, mais il peut néanmoins inspirer les militants de la cause écologiste. En effet, les deux combats sont soutenus par la grande majorité des Etats et des sociétés civiles, mais sont bloqués par une petite minorité d’acteurs puissants motivés par leurs propres intérêts au détriment du bien commun. Or, les partisans du désarmement nucléaire n’ont pu véritablement progresser ces dernières années qu’en cessant de tenter de faire changer l’avis de ces « veto players » en faisant appel à leur rationalité et à des calculs stratégiques coûts-bénéfices, mais en faisant de leur combat un enjeu moral et humanitaire puissant. Les grandes puissances nucléaires comme les grands pollueurs ne peuvent sortir de la logique des petits pas que sous la pression des associations, des opinions publiques et des autres Eta

 

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