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Les Etats-Unis en passe d’accroître grandement
leur flotte de bombardiers nucléaires
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Dans cet article de la Federation of American Scientists, Hans M. Kristensen détaille les plans de l’US Air Force pour accroître significativement à la fois sa flotte de bombardiers nucléaires et son nombre de bases pouvant accueillir des armes nucléaires à l’horizon 2040. Disposant actuellement de modèles B-52H transportant des missiles nucléaires de croisière, de bombardiers nucléaires B-2A et de bombardiers dénucléarisés B-1B, l’armée américaine prévoit de remplacer progressivement les deux derniers par des nouveaux modèles B-21, qui pourront transporter à la fois des bombes gravitationnelles et des nouveaux missiles de croisière longue portée. En parallèle, les Etats-Unis devraient passer de 2 à 5 bases aériennes capables de stocker des armes nucléaires. Si, une fois le New START définitivement caduc (en 2026 au plus tard), le pays décide de s’affranchir de la limite de 60 bombardiers déployés actuellement en vigueur, leur nombre pourrait doubler d’ici à 2035.
Un chasseur-bombardier B-IB Spirit au dessus du Pacifique le 30 mai 2006. Photo 45e.Nord<.CA / Staff Sgt. Bennie J. Davis III/United States Air Force.
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Les Etats-Unis testent leur nouvelle génération
de transporteurs nucléaires
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Le transport de matériel nucléaire constitue un aspect critique de la sécurité du nucléaire militaire, et comporte nécessairement un segment routier, soumettant des matériaux et technologies particulièrement sensibles aux risques inhérents d’accidents routiers, ou même d’attaques volontaires. Le matériel nucléaire est donc transporté dans des semi-remorques d’apparence ordinaire mais lourdement renforcés, escortés par d’autres véhicules motorisés transportant des agents fédéraux armés. Le test grandeur nature réalisé pour vérifier la résilience des transporteurs nucléaires vis-à-vis des collisions violentes a conduit un camion de transport propulsé par une fusée à percuter à pleine vitesse un prototype de transporteur. Le test a officiellement été un succès pour l’Office of Secure Transportation de la National Nuclear Safety Administration.
Image FAS / Arms Control/ Hans M.Kristense
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Les maires d’Hiroshima et de Nagasaki
appellent leur pays à rejoindre le TIAN
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Kazumi Matsui, maire d’Hiroshima, et Tomihisa Taue, maire de Nagasaki, ont récemment rencontré le vice-ministre des Affaires étrangères japonais pour lui remettre une lettre enjoignant le gouvernement japonais à signer et ratifier le Traite d’interdiction des armes nucléaires (TIAN) qui entrera en vigueur en janvier prochain. Soulignant le mouvement international de prise de conscience du danger des armes nucléaires et le combat historique des hibakushas – survivants des deux catastrophes nucléaires – en ce domaine, ils invitent a minima le Japon à assister aux premières réunions des Etats membres du traité en tant qu’observateur. De son côté, le gouvernement japonais a réitéré sa position, à savoir qu’il adhérait à l’objectif global du traité, mais se refusait à le signer pour ne pas remettre en question la protection du parapluie nucléaire américain.
Eiichiro Washio, premier vice-ministre des Affaires étrangères du Japon, reçoit une lettre à Tokyo le 20 novembre 2020, du maire d’Hiroshima Kazumi Matsui et du maire de Nagasaki Tomihisa Taue exhortant le gouvernement à signer et ratifier un traité de l’ONU interdisant l’entrée en vigueur des armes nucléaires en janvier 2021.
Photo Kyodo News.
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