Appel d’évêques contre les armes nucléaires : lisez la Revue de presse d'IDN

Publié le par Patrick Kaczmarek

 

Les évêques européens et américains signent un appel conjoint contre les armes nucléaires

 

 

 

En prévision de la rencontre du 22 juin à Vienne où ont commencé les négociations entre la Russie et les Etats-Unis afin de proroger le traité New START, les évêques américains et européens ont publié une déclaration commune, signée par le président du Comité des évêques des Etats-Unis pour la justice et la paix internationales et par le président de la Commission des relations extérieures de la Commission des Episcopats de la Communauté européenne. Ils y soulignent l’impérieuse nécessité de renouveler le New START, qui limite les arsenaux nucléaires de chaque pays, et appellent à la perpétuation des efforts en faveur du désarmement nucléaire. Ils rappellent également la déclaration du Pape François à Nagasaki en novembre dernier, selon laquelle « la recherche inlassable de la promotion d'accords, l'insistance sur le dialogue [sont] les "armes" dans lesquelles nous plaçons notre confiance et aussi la source d'inspiration des efforts pour construire un monde de justice et de solidarité qui offre de réelles garanties pour la paix ».

Mgr. Rimantas Norvila, président de la Commission des relations extérieures de la COMECE, et Mgr. David J. Malloy, président du Comité Justice & Paix internationales de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis.
Photo COMECE, L’Eglise catholique dans l’Union Européenne.

 

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Le Pentagone tente d’accroître son emprise sur les armes nucléaires américaines

 

 

 

Grâce à une proposition de la Commission des forces armées du Sénat américain, le Pentagone pourrait voir s’accroître son emprise sur la politique nucléaire américaine. La réécriture du National Defense Authorization Act obligerait ainsi la National Nuclear Security Agency (NNSA), agence du Département de l’Energie responsable de l’arsenal nucléaire américain, à soumettre son projet de budget au Nuclear Weapons Council, organisation dirigée par des responsables du Département de la Défense, avant de l’envoyer à l’Office of Management and Budget qui réalise les arbitrages précédant la présentation du projet de loi de finances soumis au Congrès. La manœuvre viserait alors à diriger les hausses de crédit de la NNSA vers le programme de modernisation nucléaire et non plus, par exemple, vers les programmes environnementaux de dépollution. Néanmoins, il semble peu probable que la Chambre des Représentants, dominée par les Démocrates, valide le texte au mot près.
Des aviateurs du 90e Escadron de maintenance des missiles préparent un système de rentrée pour l'enlèvement d'une installation de lancement le 2 février 2018, dans le complexe de missiles de la base aérienne F.E. Warren. 

Photo U.S. Air Force

 

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Comment la France a fait de la Nouvelle-Zélande
un pays dénucléarisé

 

 

 

Durant la guerre froide, trois pays ont mené des essais nucléaires en Océanie : les Etats-Unis, aux îles Marshall, la Grande-Bretagne, en Australie, et la France, en Polynésie. Ces dizaines d’essais ont produit quantité de débris radioactifs contre lesquels les pays de la région ont lutté, dans un combat qui aboutira à la signature du traité de Rarotonga en 1985, créant une zone d’exclusion des armes nucléaires dans le Pacifique Sud. La même année, le navire « Rainbow Warrior » de l’ONG Greenpeace, stationné dans le port d’Auckland et s’apprêtant à partir pour l’atoll de Mururoa, fut coulé par des agents des services secrets français, occasionnant la mort d’un photographe présent sur le bateau. Cette affaire indigna l’opinion publique néozélandaise et mena à l’adoption de la loi « New Zealand Nuclear Free Zone, Disarmament, and Arms Control Act » de 1987, faisant de la Nouvelle-Zélande le premier grand pays développé à s’opposer aux armes nucléaires.

Le 10 juillet 1985, des agents français coulent en Nouvelle-Zélande le Rainbow Warrior, un chalutier devant perturber les essais nucléaires français dans le Pacifique.
Photo Keystone

 

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