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L’incendie d’un sous-marin nucléaire d’attaque français
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Le vendredi 12 juin, un incendie a ravagé le sous-marin nucléaire d’attaque « Perle » dans les chantiers de Toulon durant près de quatorze heures. S’il ne comportait ni armes ni combustible nucléaire durant l’incident, de fortes incertitudes pèsent sur sa capacité à reprendre la mer, ce qui pourrait contraindre le ministère des armées à revoir tout son programme d’activité des sous-marins pour 2021. La France dispose donc actuellement de trois SNA opérationnels, auxquels devrait s’ajouter à la fin de l’année un sous-marin de la nouvelle classe Barracuda, du nom de « Suffren ». Les SNA jouent un rôle important dans les opérations françaises, puisqu’ils sont chargés d’escorter les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) qui assurent la dissuasion nucléaire française ainsi que le porte-avions Charles de Gaulle. Les investigations suivent leur cours pour savoir quelle est l’origine de l’incendie et évaluer l’ampleur des réparations à prévoir pour le Perle.
L'incendie du SNA Perle à la base navale de Toulon (Var).
Photo La Croix / ©PHOTOPQR/Nice Matin/ Patrick Blanchard.
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Oh ! Vous êtes une puissance nucléaire ?
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Dans son livre de confidences sur son expérience à la Maison Blanche, l’ancien conseiller américain à la sécurité nationale, John Bolton, affirme que Donald Trump ignorait que le Royaume-Uni est une puissance nucléaire. En effet, bien que la Grande-Bretagne soit le 3e pays à avoir acquis la bombe (en 1952) et que son système de dissuasion nucléaire repose sur une technologie américaine (les missiles Trident), le Président américain aurait paru en prendre connaissance lors d’une rencontre avec la Première Ministre Theresa May en 2018. D’autres sources du Guardian affirment que Trump considèrerait également les armes nucléaires comme la seule vraie menace existentielle – au contraire du changement climatique – bien qu’il conçoive le sujet essentiellement au travers du rapport de force. Lors d’une autre rencontre avec T. May en juin 2019, il aurait ainsi montré une vision extrêmement simpliste du problème nucléaire, excluant notamment de l’équation ses partenaires européens dans le conflit qui l’oppose à la Russie.
Rencontre en 2018 entre Donald Trump et la Première ministre de l’époque Theresa May.
Photo : Hannah McKay/Reuters
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Nouvelle péripétie concernant l’indemnisation des victimes des essais nucléaires
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Les conditions d’indemnisation des victimes de maladies induites par les essais nucléaires polynésiens, jusqu’alors régies par la loi Morin de 2010 qui comportait un amendement dit « du risque négligeable » fortement défavorable aux plaignants, pourrait bientôt se préciser. En 2017, l’idée que les essais nucléaires n’avaient pu provoquer que des maladies bien précises dans des conditions bien particulières avait été retirée de la loi, un seuil d’exposition étant fixé par « l’amendement Tetuanui » à 1 millisieverts par an, ce qui aurait grandement facilité l’acceptation des dossiers d’indemnisation. Le Conseil d’Etat avait cependant retoqué le caractère rétroactif de ce seuil, qui ne pouvait donc s’appliquer aux nouveaux dossiers. Après avoir été voté dans une version améliorée par les sénateurs en mars, l’amendement a finalement été adopté par l’Assemblée nationale dans un autre projet de loi, mais sans les députés polynésiens. C’est la raison qui a mené à son rejet unanime cette fois-ci par le Sénat, jusqu’à ce que le gouvernement le réintroduise ce mois-ci au sein de la Commission Mixte Paritaire. Les associations s’y montrent néanmoins opposées, estimant que ce seuil est un « risque négligeable » qui ne dit pas son nom, même s’il demeure plutôt permissif.
IPhoto Outremers 360°
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Revue de presse : Emilien Houard-Vial
avec la collaboration de Bernard Norlain
Edition Patrick Debono
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