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Revue de presse
du 27 avril 2019
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La Chambre des Lords : le risque d’un conflit nucléaire est à son apogée depuis la fin de la guerre froide
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Dans un rapport intitulé « Rising nuclear risk, disarmament and the Nuclear Non-Proliferation Treaty» (« La montée du risque nucléaire, le désarmement et le Traité de Non-Prolifération nucléaire »), la commission des relations internationales de la Chambre des Lords estime que le risque d’un conflit nucléaire est à son apogée depuis les trente dernières années et la fin de la guerre froide. La chambre haute du Parlement britannique s’appuie sur l’accumulation d’indices inquiétants depuis plusieurs années, du retrait américain de l’accord sur le nucléaire iranien de 2015 à l’échec des négociations avec la Corée du Nord, en passant par l’affaiblissement de l’architecture juridique du contrôle bilatéral des armes nucléaires entre les Etats-Unis et la Russie. Pointant particulièrement les risques d’accident nucléaire ou d’erreur de calcul, la commission déplore également le manque de dialogue et la sous-évaluation des nouveaux risques, comme celui d’une cyberattaque sur les infrastructures nucléaires. Sans formuler de propositions d’engagement en faveur du désarmement nucléaire, le rapport interpelle surtout sur l’échéance de 2020 et la Conférence de révision du Traité de Non-Prolifération.
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Deux tiers des Belges se prononcent en faveur du désarmement nucléaire
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C’est un sondage sans appel qu’a commandé la Coalition belge contre les armes atomiques. En effet, parmi les 1006 Belges interrogés, 64% estiment que leur pays devrait signer le traité d’interdiction complète des armes nucléaires adopté en juillet 2017 par une grande majorité de l’Assemblée générale des Nations Unies – vote durant lequel la Belgique, comme la quasi-totalité des pays de l’OTAN, s’était abstenue. Il est également nécessaire de mentionner que 66% des Belges sont favorables à ce que leurs institutions financières se retirent de l’industrie de l’armement nucléaire, que 53% ne souhaitent pas que les nouveaux F35 acquis par la Belgique soient dotés d’une capacité nucléaire, et que 49% sont contre la présence d’armes nucléaires américaines sur la base de Kleine Brogel. Des chiffres à mettre en regard du faible taux de soutien envers les armes nucléaires (27% pour les deux dernières propositions). La Coalition belge contre les armes atomiques estime par conséquent que les partis politiques belges devraient tenir compte de l’opinion publique de leur pays durant la prochaine campagne législative, afin de mettre l’Etat et la diplomatie belge en phase avec leur population.
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L’indemnisation des victimes des essais nucléaires
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Cet article de La Voix du Nord relate l’histoire de Patrick, qui s’est engagé à 18 ans dans une carrière militaire en devenant cuisinier sur la base de Mururoa, où se sont déroulés une partie des plus de deux cents essais nucléaires français. Patrick a assisté aux derniers essais nucléaires atmosphériques de l’armée française sans réelle protection continue contre les risques radioactifs, étant même autorisé à plonger dans le lagon. Or, il a développé à 33 ans un cancer de la thyroïde qui mit fin à sa carrière dix ans plus tard. Aujourd’hui, il fait partie des 11.000 vétérans à avoir déposé une demande d’indemnisation pour problème médical consécutif aux essais nucléaires, dont il est pour l’instant sans nouvelles. Membre de l’Association des vétérans des essais nucléaires (AVEN), il se bat pour la reconnaissance par l’Etat de son statut de victime des essais nucléaires français, ce que ce dernier n’envisage que timidement depuis la loi Morin de 2010.
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La revue de presse est rédigée par Emilien Houard-Vial
avec le concours de Bernard Norlain et Patrick Debono.
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